La prothèse totale du genou est proposée par le Docteur Dayan lorsque l’arthrose du genou et ses douleurs deviennent invalidantes et handicapantes au quotidien et que les traitements antalgiques et infiltratifs ne suffisent plus.
La prothèse
Elle peut être de série ou sur mesure. Le Docteur Dayan utilise, dès que cela est possible, des prothèses de genou fabriquées sur mesure.
Une prothèse parfaitement adaptée à l’anatomie du genou du patient, et se rapprochant au plus près du genou natif, minimise les perturbations possibles sur l’action des tendons, des muscles et des ligaments.
Une prothèse totale de genou est constituée de trois éléments principaux :
- Le plateau tibial, réalisé soit en chrome cobalt, soit en titane,
- la pièce fémorale entièrement réalisée en chrome cobalt,
- et l’interface articulaire, de frottement, constitué de polyéthylène.
Selon l’usure, la rotule peut elle aussi être prothétique.
La fixation à l’os des prothèses de genou est généralement cimentée.
Une prothèse du genou sur mesure offre un encombrement optimisé, ce qui réduit significativement la récupération et les douleurs post-opératoires.
Tous ces éléments remplacent l’articulation du genou endommagée afin de restaurer la mobilité, réaxer la jambe et supprimer les douleurs.
L’intervention
Dans l’immense majorité des cas, pour cette intervention chirurgicale, la voie d’abord parapatellaire interne, en dedans de la rotule, est empruntée.
Voie parapatellaire interne
Mais dans certains cas de déformations du membre, une voie d’abord parapatellaire externe peut être utilisée.
Voie parapatellaire externe
L’anesthésie est générale ou sous péridurale.
La première étape consiste à réaliser les abords nécessaires à la mise en place des instruments opératoires.
Cette technique permet de réaliser des coupes très précises du cartilage abîmé devenu douloureux.
Ensuite, le chirurgien réalise dans le fémur et le tibia, les espaces destinés à accueillir la prothèse de genou, ainsi que ceux de la rotule si le cas le nécessite.
Une prothèse d’essai est positionnée pour tester l’articulation, afin de valider la prothèse définitive la mieux adaptée, qui est alors immédiatement mise en place.
Suites opératoires
Le patient peut marcher sur sa jambe le jour même, sous couvert de deux cannes béquilles pour assurer le pas et éviter les chutes.
Une rééducation débute les jours qui suivent l’intervention afin de retrouver les meilleures amplitudes articulaires possibles.
Si votre état de santé le permet, il est possible de prévoir cette intervention en séjour ambulatoire, après lequel il est primordial d’appliquer rigoureusement les conseils post opératoires qui vous sont prodigués, notamment sur la rééducation.
Le cas échéant, vous êtes hospitalisé en séjour courte durée, entre une à trois nuits, avec l’opportunité de débuter la rééducation à la marche avec les professionnels de santé du service.
Un court séjour post opératoire dans un centre de rééducation est proposé aux personnes vivant seules ou ayant un logement inadapté à un retour rapide au domicile.
Bénéfice
Cette intervention chirurgicale offre une amélioration totale ou quasi-totale des douleurs dans l’immense majorité des cas et une récupération des amplitudes articulaires.
Le patient peut ainsi reprendre les activités quotidiennes et sportives telles que la natation, le vélo, la randonnée, le golf.
En l’absence de contre-indication, les sports peuvent être repris dès le troisième mois post opératoire et après accord de votre chirurgien.
La vie de la prothèse
L’usure des matériaux utilisés dans la constitution étant très lente, les prothèses de genou ont durée de vie généralement supérieure à vingt ans.
Après de nombreuses années, sa fixation peut quelques fois se détériorer et entrainer progressivement le retour des douleurs. Il est nécessaire alors que votre chirurgien pratique une reprise de prothèse.
Les rares complications
Les douleurs persistantes
Dans la majorité des cas, les patients sont soulagés des douleurs après l’opération.
Chez certains sujets, après une prothèse totale de genou, des douleurs en générale bien moins importantes que les douleurs avant l’opération peuvent persister et ce, malgré l’absence d’anomalies à l’examen clinique et aux radiographies de contrôle.
L'infection
Il s’agit d’une complication rare, commune à toutes les chirurgies.
Elle est favorisée par certaines comorbidités du patient comme le diabète l’obésité, les pathologies de la peau et les infections dentaires. Elle peut avoir diverses origines.
Elle nécessite toujours une nouvelle intervention, soit pour un lavage, soit pour un changement de prothèse.
Une hospitalisation d’au moins dix jours est alors nécessaire et une antibiothérapie prolongée en post opératoire, entre six semaines à 3trois mois.